« Ma deuxième semaine aux JMJ »
Sœur Anne-Catherine nous livre son témoignage et son ressenti sur sa deuxième semaine aux JMJ !
« Cette deuxième semaine a été pour moi une expérience spirituelle de la foule, qui a fait écho a de nombreux passages évangéliques. Une grâce étonnante m’a été donnée pour vivre ce que j’appréhendais et que, naturellement, je n’aime pas. »
« Comme avant la multiplication des pains : soif de sa Parole, de sa présence, de sa lumière, de son amour… J’ai vu, entendu, vécu des moments forts au milieu de la foule des jeunes qui se rassemble à cause du Christ, convaincue qu’il a quelque chose de grande valeur à donner à chacun et à tous. Cela est pour moi source d’espérance et de foi ! »
« Comme lorsqu’il finit par demander une barque pour les enseigner, ou qu’il cherche qui l’a touché et à qui il a communique une force de vie et de guérison). A certains moments, la foule me bousculait en tous sens, me gênait, me fatiguait… Et pourtant une force de vie passait des uns aux autres : une traduction murmurée au creux de l’oreille pour m’aider à profiter de l’homélie d’accueil du Pape (voir la cérémonie), un pschitt d’eau rafraîchissante sur le visage pour supporter la chaleur… »
« Nous sommes remplis du même Esprit Saint (comme à la Pentecôte). Quel miracle de nous mettre ensemble à l’écoute de l’évangile et des paroles fortes du Pape pour nous. Quelques pépites que je veux méditer et surtout communiquer :
« Dans l’Eglise il y a de la place pour tous… TOUS » (accueil le 03/08).
« Marie se lève parce qu’elle aime… la joie est missionnaire, la joie est une mission » (veillée le 05/08).
« C’est Jésus qui nous rend lumineux… vous allez devenir lumière quand vous allez faire des œuvres d’amour » (messe le 06/08).
« Je voudrais regarder chacun dans les yeux et dire : sois sans crainte, mais ce n’est pas moi, c’est
Jésus qui vous regarde et vous dit ici : Sois sans crainte… n’ayez pas peur » (messe le 06/08).
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Je peux donc dire que j’ai rencontré le Christ et entendu sa Bonne Nouvelle dans les foules de Lisbonne. A présent, je ne lirai plus jamais l’évangile comme avant, chaque fois qu’il est question de foule !
